l’hommage Ferrat




Quelques uns des nombreux poèmes reçus pour Jean.

L’arbre au pied de la montagne

A Jean Ferrat, in memoriam

Au travers du printemps

aigri comme un automne

l’hiver

étire ses frissons

Un craquement

au pied de la montagne

l’arbre

est tombé

L’harmonieux sourire n’est plus

L’oiseau

va perdre le chemin du chant

et l’homme celui de l’oiseau

L’effarement d’un geai

déchire le présent

Et demain ?

Georges Meckler.


De la Hague à Potemkine

Jean Ferrat notre ardéchois

Nous a quitté nous ses voisins

A qui le gros du chagrin échoie

Pour certains de nous le chemin

Est plus escarpé qui tel Dominique

Etait de ses amis et le chantent

Larmes aux yeux , devenu hermétique

Aux élans de la vie qui montent

En dépit du départ du moteur

De la vaillance de notre pays

Ou pauvreté n’est pas vice, où au coeur

Qui saigne Jean offrait le récit

D’un espoir, d’une vaillance jamais

Tarie, ressourcée au Parti en dépit

De ses hauts de ses bas devra désormais

Apprendre à ses jeunes à respecter

Ferrat pour mettre leurs pas dans ses pas

Et comme lui atteindre les sommets

De l’humaine condition avant le trépas

Comme Jean a chanté Potemkine

J’ai salué la mort stupide des marins

Du cap de la Hague d’un poème éponyme

Ainsi laissez moi à mon chagrin…

Eric Sauvat

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